3 concepts :: 3 visuels

Le principe du MATCH est de proposer à des éditeurs de souligner trois points clés de leur solution, sans savoir ce que les éditeurs concurrents décideront de mettre en lumière. Entre celui qui développera un discours purement commercial et celui qui fera l’effort de s’attarder sur les éléments véritablement différenciants, illustrés de trois visuels pertinents, nous gageons que le lecteur se fera sa propre opinion, tout en saisissant l’orientation globale du marché autour de la thématique retenue. Bon match, et que le meilleur gagne !

Visant l’élimination complète des micro-organismes, pathogènes comme non pathogènes, la stérilisation représente un enjeu stratégique pour les établissements de santé, par la place centrale qu’elle occupe dans la lutte contre les infections associées aux soins. Garante d’une sécurité optimale pour les patients, elle relève de l’application des bonnes pratiques de pharmacie hospitalière et entend délivrer un dispositif médical stérile et fonctionnel, maintenu en l’état jusqu’à son utilisation au bloc opératoire.

Pour relever ce défi, l’appui de l’outil informatique est aujourd’hui devenu essentiel pour assurer un suivi du processus de stérilisation de A à Z, mais aussi pour optimiser les flux de travail afin de réduire les temps d’attente et les retards. L’informatisation facilite également la traçabilité des dispositifs stérilisés et le respect des exigences règlementaires, tout en contribuant à la réduction des erreurs humaines, qu’il s’agisse de la gestion des cycles de stérilisation ou de la recomposition des boîtes d’instruments.

Et le gagnant est…

Pour garantir un processus efficace, sûr et conforme aux normes règlementaires, un système de gestion et de traçabilité de la stérilisation en établissement de santé doit donc offrir les fonctionnalités suivantes :

1/ Une traçabilité transversale : le système idéal doit couvrir la traçabilité individuelle des instruments, c’est-à-dire offrir un suivi fiable de chaque dispositif stérilisé, depuis sa réception jusqu’à son utilisation sur un patient, tout en incluant l’identification de chaque instrument, les détails des cycles de stérilisation auxquels il a été soumis et la date d’expiration de la stérilisation. Il doit également permettre de documenter toutes les activités liées à la stérilisation, qu’il s’agisse de la planification des cycles, du suivi des alertes éventuelles et des actions correctives et des opérations de maintenance.

2. Une aide visuelle à la constitution des boîtes d’instruments : face à un marché du dispositif médical particulièrement foisonnant et aux besoins spécifiques à chaque spécialité chirurgicale, les agents de stérilisation, même dûment formés, peuvent difficilement se prémunir contre les risques d’erreurs au moment de la recomposition des boîtes. Une assistance visuelle peut donc se révéler précieuse, d’autant que toute erreur peut générer des retards dans la prise en charge du patient et augmenter les coûts de fonctionnement de l’établissement de santé.

3. L’interopérabilité avec les autres logiciels métiers, tels que le dossier patient informatisé, l’outil de gestion des stocks et le système de facturation, pour limiter les ressaisies d’informations et les risques d’erreurs qui y sont liés, tout en garantissant des échanges plus fluides entre l’ensemble des parties prenantes.

En bonus, il serait opportun que le système fournisse des outils pour surveiller et évaluer les performances du département de stérilisation, y compris en ce qui concerne les durées des cycles, les taux de réussite de la stérilisation, les taux de réutilisation des instruments, les coûts de fonctionnement et les indicateurs qualité.