Dans notre rubrique MATCH 3::3 nous vous proposons de découvrir régulièrement différentes approches éditeurs avec une mise en lumière de 3 concepts… en 3 captures !

Le principe du MATCH de my SIH magazine est de proposer à des éditeurs (entre 2 et 5 participants) de mettre en avant 3 points de leur solution, approche, concept, etc. sans savoir ce que les éditeurs concurrents vont décider de mettre en lumière… Entre l’éditeur qui exposera en 3 points que SA solution est la plus performante, la moins chère et qu’il est le meilleur et celui qui fera l’effort de présenter 3 réels points forts de sa solution agrémentés de 3 visuels pertinents, nous gageons que le lecteur pourra se faire sa propre opinion (…) tout en ayant une idée globale de l’orientation du marché autour du sujet concerné. Sur ce, bon Match et que le meilleur gagne !

Depuis 2019, la Cour des Comptes alerte sur le fait que 20% des passages dans les services d’Urgences pourraient être évités pour une économie estimée entre 400 à 600 millions d’euros par an. Le coût moyen de prise en charge aux urgences est de l’ordre de 160 € : un chiffre à comparer au coût d’une consultation en médecine de ville (de l’ordre de 25 €) ou en médecine de garde (autour de 50 € le jour et 70 € en horaire de nuit). Informatiser une unité d’urgence c’est prendre en compte les spécificités du métier mais aussi des lieux : La zone d’accueil, la salle d’attente, les salles d’examens, la salle de déchocage, la salle de décontamination et les bureaux (infirmier, chef de service, médecin). Pour peu qu’un service SMUR partage les locaux des urgences et que le service soit doté de quelques lits d’UHCD (unités d’hospitalisation de courte durée), on comprend que le choix d’une solution d’informatisation ne soit pas un simple parcours de santé !

L’offre éditeur reste relativement fournie et l’orientation globale est celle de l’informatisation dans la continuité du DPI. L’objectif est d’éviter toute rupture dans le parcours du patient. L’ensemble des données saisies en unité d’urgence doit être facilement consultables par les professionnels du service de soins dans lequel le patient pourrait, par la suite, être hospitalisé. Toute fonctionnalité ou artifice ergonomique favorisant la coordination inter services est à prendre en considération. En règle générale, le RPU se complète automatiquement, au fil de l’eau, en fonction des actes et diagnostics saisis par le corps médical.

Retrouvez le MATCH complet dans notre magazine N°69 en PDF