Dans notre rubrique MATCH 3::3 nous vous proposons de découvrir régulièrement différentes approches éditeurs avec une mise en lumière de 3 concepts… en 3 captures !
La sécurité des patients, axe majeur de la politique de santé publique en France, a fait évoluer la prise de conscience des équipes médicales dans la gestion des événements indésirables (EI) ou EIAS (événements indésirables associés aux soins). Un processus de gestion EI maîtrisé c’est quelques dizaines de milliers d’euros économisés, voire quelques millions en cas de EIG (événement indésirable grave). Depuis près de 20 ans maintenant, la gestion des risques a évolué vers une analyse approfondie des EIAS avec la prise en compte du contexte organisationnel et technique dans lequel les soins ont été délivrés et le déploiement d’une solution informatique dédiée à la gestion de ce risque. Défaut d’organisation, de contrôle mutuel, de coordination ou de communication ? Les défaillances les plus significatives ont été mises en évidence dans le cadre d’un fonctionnement en équipe : l’organisation du travail collaboratif devient essentielle. En établissement de santé, la démarche de l’équipe de soins doit être en synergie avec le projet Qualité et Gestion des risques de l’établissement. Informatiser le circuit des EI c’est œuvrer pour cette synergie dans la mesure où les sous-systèmes de production de soins et de suivi de la Qualité ne soient pas complètement étanches et organisés en silos ! Aujourd’hui il faut privilégier les solutions organisées selon un mode collaboratif avec des mécanismes d’interopérabilité basés sur des standards. Le rôle de la CME (Commission Médicale d’Etablissement) n’est pas à négliger dans le cadre de l’informatisation de la démarche de gestion des EI ! Dans de nombreux établissements, qu’il s’agisse d’une démarche a priori ou a posteriori, la saisie des événements indésirables et les traitements associés sont totalement ou partiellement informatisés. L’enjeu se situe désormais au niveau de l’analyse des informations avec – pour les solutions les plus avancées – des mécanismes ergonomiques ne nécessitant pas l’intervention de l’équipe informatique ou du prestataire pour simplement disposer des statistiques exigées par les tutelles de Santé.
Et le gagnant est…
