Face aux besoins de performance, d’interopérabilité et de spécialisation dans les systèmes numériques hospitaliers, un partenariat voit le jour. Bow Medical, expert des solutions logicielles pour l’anesthésie et la réanimation, et Dedalus, leader européen des systèmes d’information hospitaliers (SIH), unissent leurs savoir-faire pour offrir aux établissements de santé une intégration complète : des modules métiers totalement embarqués dans le dossier patient informatisé (DPI), pour garantir une continuité de prise en charge fluide, sécurisée et parfaitement alignée avec les réalités du terrain.
Spécialiste des logiciels pour l’anesthésie et la réanimation, Bow Medical s’est construit une solide réputation grâce à sa plateforme Diane, adoptée dans de nombreux établissements. Ses outils se distinguent par leur ergonomie centrée sur les utilisateurs et des fonctionnalités permettant de prendre en charge les patients dans les meilleures conditions de sécurité. Dedalus, leader européen du numérique en santé, est pour sa part connu pour ses suites logicielles couvrant l’ensemble du parcours de soins. Présent dans plus de 40 pays, le groupe maîtrise aussi bien l’édition logicielle que l’intégration de systèmes complexes. L’alliance des deux acteurs repose sur une logique simple : les modules développés par Bow Medical ne sont plus des briques à part, mais des composantes intégrées dans le Dossier patient informatisé (DPI) proposé par Dedalus. Une intégration sans couture, qui évite aux établissements d’avoir à gérer une multitude de systèmes isolés. « Nous voulons offrir aux hôpitaux le meilleur des deux mondes : des solutions pensées par et pour les soignants des spécialités critiques, mais totalement intégrées au système d’information de l’établissement », explique ainsi Bow Medical.
Un gain concret pour les équipes médicales
Pour les soignants, cette intégration change le quotidien. Toutes les données administratives et médicales du patient sont réunies dans un seul environnement, favorisant une prise en charge plus fluide et sécurisée. Concrètement, cela signifie que les prescriptions sécurisées, le monitorage en temps réel ou encore l’analyse des constantes physiologiques s’inscrivent directement dans le dossier patient. L’information circule sans rupture, réduisant les risques d’erreurs et permettant aux équipes de se concentrer sur l’essentiel : le soin. « L’informatique ne doit pas être un frein. Elle doit être au service de l’activité médicale. Avec ces outils intégrés, nous gagnons du temps, nous sécurisons les soins et nous améliorons le suivi des patients », témoigne un médecin anesthésiste-réanimateur impliqué dans le projet.
Une méthodologie de déploiement maîtrisée
Un projet d’informatisation hospitalière ne se limite pas à installer un logiciel. Il faut aussi accompagner les équipes, gérer le changement et assurer la continuité des activités médicales. C’est là qu’intervient Dedalus, qui pilote la direction de projet : planification, coordination et intégration technique. Les experts de Bow Medical prennent ensuite le relais sur la configuration des modules, la formation et la mise en production. « Nous agissons comme un chef d’orchestre. Notre mission est de garantir que l’intégration se fasse sans heurts, dans les délais et avec l’adhésion des équipes », précise Dedalus.
Une vision commune pour l’hôpital de demain
Au-delà de la technique, ce partenariat illustre une vision partagée : transformer durablement le numérique hospitalier. Les deux sociétés misent sur l’ouverture et l’évolutivité. Les solutions respectent les standards d’interopérabilité (HL7, HPRIM, PN13…) et suivent les évolutions réglementaires et technologiques. Cette approche permet aux établissements de moderniser leur système d’information sans bouleverser leur architecture existante, tout en s’assurant de disposer d’outils toujours à jour. Certains hôpitaux ont déjà franchi le pas, à l’image du CHU de Montpellier ou du CHU de Nice. Et la dynamique ne fait que commencer : plusieurs projets similaires sont annoncés dans les prochains mois, en France et en Europe.

Article paru dans mySIH magazine, édition d’octobre 2025, à lire ici.



